Les flots vrombissent et s'ouvrent,
Les vagues frémissent et écument,
Une main sort de l'eau, triomphalement,
Et le chevalier dans cette main l'épée découvre.

Ainsi attendait-elle depuis de si longues années,
Qu'un brave vienne enfin trouver l'épée,
Une lame si fine si bien nommée,
Excalibur a finalement retrouvé sa liberté.

Le lac étincelle, la dame est semblable à un ange,
Les rayons du soleil luisent sur cette scène étrange,
Le chevalier dans l'eau s'engouffre allant chercher son prix,
Il fallait qu'à Camelot avec cette lame il rentre avant la nuit.

Ensorcelé par la vision de la dame dans l'eau il avance,
Pourtant il a oublié de retirer son armure et sa lance,
Peu à peu il perd pied et est entraîné dans les tréfonds du lac,
Et il ne réalise que trop tard qu'il s'agit d'une ruse démoniaque.

La sirène sort de l'eau et fait disparaître son illusion,
Elle chante car dans son lac un autre chevalier a péri,
D'épée elle n'a pas même si elle en fit l'allusion,
Et encore une proie a succombé à sa stratégie.

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